ADF 16 B 403 Cour de Landerneau Photo 043 JPG Feuillet 41 V du 17 decembre 1704 A comparu honnorable marchand Hervé CAM et Janne MEAR son espouse demandeur en exploit signifié le 8 juillet et en denoncy du 13 decembre , ayant à procureur Me Marc Des Boys Contre : H.m. Yves INIZAN et Me Jan Macé procureur Dudit Desboys audit nom , ladite MEAR présente a esté dit que décès estant arrivé à Honnorable marchand François INIZAN et Françoise BOTTOREL ledit CAM se serait joint avec François INIZAN et François POULIQUEN mari de Catherine INIZAN, ce par exploit cy dessus datté , aurait fait assigner devant nous tant ledit INIZAN que Hervé et Marie INIZAN tous lesdits INIZAN enfants et heritiers desdits deffunts François INIZAN et Françoise BOTOREL, sur laquelle assignation ledit Yves INIZAN aurait comparu et Hervé et Marie INIZAN auraient laissé deffault de l'instance estant en estat de recevoir jugement en l'audience du 6 septembre dernier , le partage aurait esté jugé entre toutes les parties cette sentence fait signifier tant au procureur adverse qu'aux parties deffaillantes avec assignation de se trouver au tablier de Me Tanguy Pezivin au bourg de Sizun pour se fournir les uns aux autres des raports des advancements qu'un chacun d'eux aurait eu de leurs deffunts père et mère .Toutes les parties satisfirent à cette assignation sinon Yves INIZAN et un chacun d'eux fournit son raport sous son signé , mais comme ledit CAM n'estait pas partie suffisante pour en faire de sa part s'obligea de faire comparaistre son espouse pour suivant la sentence du 10 septembre 1688 rendue entre elle et Françoise BOTTOREL mère commune de toutes les parties par laquelle sentence ladite BOTOREL aurait estée condemnée de payer à ladite MEAR tutrice et curatrice de ses enfants de son mariage avec Ollivier INIZAN son 1er mari par ce qu'au préalable elle eut affirmé sur les saintes évangiles n'avoir aucune connaissance d'aucun payement fait à son dit mari pour parvenir au payement de la somme de trois mille livres que sesdits père et mère lui auraient promis par son contrat de mariage mais bien qu'elle l'entendit dire pendant sa maladie mortelle ce quelquesjours avant son décès que son père aurait déclaré par son testament qu'il lui aurait payé la somme de deux mille cent livres , laquelle somme il disait néanmoins n'avoir recue en entier de son deffunt père , n'ayant au surplus aucune connaissance de ce qui c'était passé entre eux Source Jacques ELLEGOET