ADF 16 B 415 Cour de landerneau Photo 16B415_209.jpg Date : 13/07/1720 Lieu : Plounéventer Du 13ème juillet 1720 devant monsieur le Sénéchal, ayant pour adjoint le soussignant A comparu Claude LE LEYER veuve de Yves CESSOU demeurant au lieu du Leuriou paroisse de Plounéventer assistée de Maitre Charles LE CALVEZ son procureur laquelle a remontré vers et en présence de monsieur le procureur fiscal que décès être arrivé à son dit défunt mari depuis les 8 jours et lui être resté le nombre de 3 enfants mineurs nommés savoir Marguerite, Jeanne et, Marie, auxquels il est nécessaire de pourvoir d'un tuteur et garde ce qui l’a engagée à convoquer amiablement les parents paternels et maternels pour délibérer ce touchant offrant de sa part pour l’amitié qu’elle porte à ses dits mineurs d’être instituée à leur tutrice et garde et ne sachant signer a signé à sa requête son dit procureur. En l'endroit se sont présentés : Maitre Yves LE LEYER ayeul maternel aux dits mineurs demeurant au lieu du Leuriou paroisse de Plounéventer François FAVE mari de Marguerite LE LEYER sœur à la dite veuve demeurant au lieu de Kerbreden paroisse de Plouvien Goulven LESVEN mari de Louise LE LEYER sœur à la dite veuve demeurant au lieu de Menez Leon paroisse de Ploudaniel Lesquels délibérant sur l’assignation leur donnée de la part de la dite veuve sont unanimement d'avis quoi que séparément enquis que la dite Claude LE LEYER veuve soit créée et instituée à tutrice et garde de ses enfants mineurs et qu’elle prenne pour eux la succession de leur défunt père purement et simplement et qu'elle se gouverne dans les affaires qui pourraient survenir au sujet de la dite tutelle par l’avis du Sieur de Plessix FACE avocat à la cour offrant demeurer plèges et cautions de leur délibération pour l’évènement de la dite charge et indemnité de justice et ont signé Signatures : Y LE LEYER, F : FAVE, Guolfen LESVEN Comme s’est présenté Jean CESSOU cousin germain aux dits mineurs demeurant en cette ville de Landerneau paroisse de Saint Houardon lequel a déclaré être de pareil avis… Source : Jean Jacques BRENEOL